Artanne, Laetitia et Habib avaient rejoins le camp.


    Le fou se tenait le ventre à cause de quelques petites blessures.


    ? Il était chiant ce p''tit filou pilou tchoulipirurure


    - Pitié Artanne, souffle Laetitia d''un air harassant.  ?


    Plus aucun canon n''était présent, tout comme une petite partie des hommes.


    ? Que s''est-il passé ? Fit Habib, notre bataille est pourtant finie.


    - Ton frère, il a dit qu''il fallait continuer avec l''effet de surprise.


    Il est parti pour le second avant-poste de suite.


    - L''idiot ! à quoi il joue ? Il veut nous mettre en tort ? Cri le frère. Ce n''était PAS le plan qu''il parte avec nos hommes !


    - L''enculé il veut me prendre tous les kills ! Ruh pense vraiment qu''à sa pomme ! ?


    [...]


    Désolé, ? Frère,


    Je vois que tu br?les de passion,


    Mais moi je pense qu''à celle qui égayait mes jours sombres.


    Stolen content warning: this content belongs on Royal Road. Report any occurrences.Nous sommes issus d''une même terre,


    Aujourd''hui tu es épris pour l''une,


    Et tu oublies l''autre,


    Qui pourtant est condamnée à avoir ton image gravée depuis sa tombe taciturne.


    Depuis quand sommes-nous devenus si différents alors que nous étions que des pauvres ?


    Est-ce depuis que tu as une armée dans tes mains ?


    Ce soir je mène mon propre assaut.


    Car je le sens au fond de mon os.


    Mon heure se précipite et je serai bient?t dans le lin.


    ? Chef Ruh, cible en vu, que faisons-nous ?


    - Je n''ai pris avec moi que des b?cherons.


    Voyez-vous cette petite forêt de palmiers ?


    Divisez vous en trois groupes.


    Le premier coupe le bois.


    Le second le taille en boulets qui inspirent l''effroi.


    Le troisième les places dans les canons et visent les murs porteurs de ce petit chateau.


    Le tir fera br?ler le bois, on va répandre le feu dans cet avant-poste et mettre l''ennemi en porte-à-faux. ?


    Les tirs fusent. L''effet de surprise est imparable.


    Je le sens, au plus profond de moi.


    Comme un mal qui dévore et ravage.


    Les mouvements sont durs comme si j''avais bien des poids,


    Ma respiration est comme emprisonnée dans une putride cage.


    Mes jambes peinent à tenir debout,


    Comme un Sisyphe ne pouvant pousser davantage cette roche,


    La fin de mon ascension est proche.


    Je peux au moins admirer les graines de ma vengeance pour Léa, un carnage qui me para?t flou.