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MillionNovel > Tarshkila [Français] > Chapitre VIII : Ezra

Chapitre VIII : Ezra

    Ruh fixe le plafond.


    Il n''était pas mort, ce n''était pas fini.


    Combien de temps avait-il était assoupi ?


    L''homme se redresse doucement et balaye la grotte d''un regard vide de passion.


    L''obscurité bleutée par la nuit,


    Pénétrait les ténèbres de cette cavité rocheuse,


    Et Ruh n''avait pas remarqué que juste à c?té de lui,


    Se trouvait une étrange créature à l''allure mielleuse.


    - Qui es-tu, fit l''homme décontenancé.


    - Tu es enfin debout.


    Alors elle se lève, sa peau digne des joyaux noirs était douce,


    Ses yeux rouges rubis éclairent de leur beauté,


    Le visage de l''homme endormi.


    Ses cheveux avaient la texture des pattes d''araignées,


    Rugueuses et semblables à des dreads affinées,


    Elle portait les vêtements du Tarshkilien de l''entrée, qui avait péri.


    - Qui suis-je ? Ce serait à moi de te demander cela.


    - Pourquoi donc, femme ?


    - Tu n''es pas un soldat de Marquis. La preuve en est que tu ne m''as pas fais go?té une de tes lames,


    En parlant de tes armes, je crois qu''elles ne t''appartiennent pas, celles-là.


    Cette éclat sombre, cette forme de plume, elles appartiennent à Vinakari De La Grande Chasse.


    Que s''est-il passé, quelle fut ta tache ? If you spot this narrative on Amazon, know that it has been stolen. Report the violation.


    Les images du duel et de sa victoire lourde reviennent chez l''un,


    Et l''autre se souvint de ses amis qu''elle a d? couvrir de lin.


    Ruh pose un regard intrigué sur la dame.


    Qu''avait-elle en tête, un quelconque drame ?


    Il était prêt à s''en prémunir et lui faire mal


    - On a combattu, car il faisait partie des forces de Tarshkila.


    - Tu es un humain pourtant, pourquoi être contre lui ?


    - Il m''a tout pris, ma fille, mon frère, ma vie.


    - Attends une seconde... Est-ce Ruh que voilà ?


    - Comment tu connais mon nom ?


    - Je suis Ezra, une araignée dont le peuple s''est soulevé contre les Marquis, en s''inspirant des Marcheurs.


    L''homme s''assied. Elle n''était pas un ennemi, nulle peur.


    - Et... Comment tu as obtenu cette apparence ? Quand on s''est vu, tu étais une simple araignée affalée comme une montagne.


    - Ne me compare pas à quelque chose d''aussi énorme. On pourrait parler pendant des heures,


    Mais à vrai dire je crains pour ta santé et ton pagne.*


    Tu pus l''humidité et la moisissure.


    ?a tombe bien, je connais un endroit où tu pourras te changer.


    - Pourquoi je te ferai confiance, tu es peut-être une pourriture.


    Un petit moment de flottement légé,


    S''installe avec timidité.


    Les gouttes d''eaux tombent du plafond à un rythme saccadé.


    Ruh observe cette créature avec intérêt,


    Une alliée, Ici ? Impossible, quelque chose devait forcément clocher.


    Fusse Habib son dernier camarade, son frère tombé,


    Seuls les marcheurs avaient été doux à son égard, et seulement par des temps donnés.


    Alors pourquoi ici, bien loin de chez lui,


    Aux antipodes des terres paysannes où le soleil tombe sans limite,


    Il trouverait une personne digne ?


    Le regard de la femme per?ait celui de son interlocuteur que la méfiance avait assiégé.


    Son petit sourire ne cachait aucune malveillance, elle n''était pas des gens mauvais.


    - Une pourriture que tu as sauvé, ?a n''aurait pas de sens de ne pas me suivre, à moins d''être dérangé.*


    Ezra se place à l''entrée de la cavité,


    La lumière lunaire caressait sa peau.


    Les pétales de neiges déposaient leurs pépites sur ses éclats de joyaux,


    Une main sur sa hanche, qui jouaient avec une boule de toile,


    Ses cheveux dont la légère brise prenait en proies,


    Dansaient comme un spectacle d''ombres transcendées dans leur propre beauté.


    Et sa seconde main, vers l''humain, qui de l''araignée était convié.


    . . . . .


    Les deux avancent au milieu de la douce neige et des arbres morts.


    Les pieds de Ruh étaient couverts d''engelures,


    Accompagnés de maintes éraflures.


    Ils étaient sur la route pour arriver à bon port.


    Il s''agissait du marché des druides,


    Ce terme désignait l''ensemble des races de la nature.


    En général, ils sont connus pour être contre l''Empire, mais n''ont pas livré bataille depuis bien des solstices.


    Ils vendent des denrées pures.


    - Et puis parmi leurs articles, il y en a bien pour humains j''imagine.


    - Hm.


    - On appelle d''ailleurs leur chef "L''Esprit élémentaire de la Nature", ou, "l''Ancien".


    - Tu les connais bien.


    - On se ravitaillait chez eux, nous sommes presque comme des amis.


    Des Lycoris rouges accompagnait la route,


    Au même titre que le brouahah lointain des marchands hurlants pour une poignée de sous.


    Au bout de leur chemin, les lumières du marché,


    De leurs brillances indomptables, donnaient un aspect de grandiosité.


    *Pagne : Vêtem


    ent, toge.


    *à moins d''être dérangé : D''être dérangé intellectuellement, d''être sot, stupide, idiot.
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