La femme aux cheveux roses regarde par la fenêtre.
Un soldat arrive et s''agenouille.
- Je suis le messager du Marquis Pulvar, et je viens quant à la fouille.
- Oh, notre père a besoin de nouveaux esclaves pour s''en repa?tre ?
- Oui.
Ses yeux marrons pétillent.
- Son souhait sera exaucé.
Va, et trouve Vinakari pour lui faire cette demande en toute légèreté.
Il doit être en train de méditer.
- N''est-ce pas vous qui deviez nous les donner ?
- Oui, mais père comprendra si tu lui expliques que j''ai une réunion avec le chef de la forêt de l''aube.
En réalité je compte l''assassiner, voilà ce qui me taraude.
. . . .
Ruh s''avance vers l''étrange créature ailée.
- Tu es... Magnifique, je n''ai jamais rien vu de telle voluptée.
On e?t cru que le joyau de la nuit s''était glissé et encré dans tes belles plumes noires.
Nul doute que même le miroir
Est émerveillé en voyant ton minois.
Il était époustouflé,
Il n''avait jamais vu une telle silhouette,
Fusse un rêve éveillé,The story has been illicitly taken; should you find it on Amazon, report the infringement.
Jamais il n''aurait voulu se réveiller quitte à en perdre la tête.
- Eh bien, si je pensais recevoir pareilles éloges,
Me voilà pris de rougeurs,
Une sensation non pas agréable et pleine de bonheurs,
Mais quelle est cette toge ?
Fit la créature en se tournant.
Ses yeux crevés plongeaient dans le jeune homme,
Il sentait l''odeur de la mer gelant
Les rêves de ceux qui finissent dans ses bas-fonds mornes.
- Je me suis échoué ici.
Dis-moi, je peux te poser une question ?
En fait, depuis quelques temps, lorsque je me blesse avec ou sans sursis,
Ma plaie se referme avec aucune aide, aucune potion.
- Très bonne question.
Ma cheffe la Marquise Jade, va examiner ta personne.
Viens, allons la rencontrer sans aucune pression.
Au fait, quel est ton nom, que je puisse le prononcer sans vergogne ?
- Ruh.
Vinakari qui était en marche, fini par se tourner.
Le poing de l''homme venait de pénétrer l''abdomen du corbeau,
Et la puissance que Ruh avait étrangement développée,
Fit une onde de choc qui fit voler l''oiseau.
Pendant son acrobatie,
L''humain se précipite vers une immense branche qu''il prend sans aucune parcimonie,
La lui jette dessus avec férocité,
Le bois se brise contre son visage et le rend confus pendant un temps donné,
Durant lequel il s''écroule sur la terre.
Il se précipite avec une immense roche pour la fracasser contre sa tête.
Vinakari saigne du front et d''un geste,
Son bras-lame balaye Ruh en lui ouvrant son ventre indigeste.
Il s''écrase contre un arbre qu''il brise.
Un cri de souffrance le saisi.
Son corps se tortille tandis qu''il a les mains sur son hémorragie.
- Je suis Vinakari de La Grande Chasse !
Chef des armées de Marquise Jade !
Fusse ma survie un miracle,
La mort de nos ennemis un chatiment admirable,
Voilà ma nouvelle proie que je prends en traque !
Le ciel s''assombrit de plumes qui tombent
Sur le tronc
Per?ant le bois et dès qu''il en fut capable,
L''homme roule pour esquiver,
Sa jambe est néanmoins touchée.
La souffrance est palpable.
L''esprit de Ruh se fissure.
La douleur était un pique de pression,
Empêchant tout mouvement de défense pure,
Il en avait besoin pour éveiller sa détermination.
Oui, Danse du Lion.
Vinakari plonge droit sur lui,
Il bondit et attrape les deux lames de son ennemi.
Sa plaie au ventre avait partiellement guérie,
Il balance Vinakari et le fracasse contre le tronc d''arbre brisé et couvert d''épines,
Qui le perce lui et son estime.
- Alors tu n''avais pas menti... Souffla l''oiseau entre deux rales.
Ruh abat sa jambe à plusieurs reprises et sans relache,
Sur le bras gauche de son adversaire,
Jusqu''à le lui arracher et le jeter par terre.
L''éclat de ses yeux vacillent.
Il se lève en trombe
Et fait pleuvoir les coups de lames terribles,
Son sang le suivait et donnait une gravité sans nom,
Le véritable combat venait de commencer,
Celui où la vie de l''un devait être annihilée.
Mais Ruh évitait tout avec une facilité déconcertante et énervante.
Il attrape Vinakari par les cheveux entre deux élans,
Et s''apprête à le jeter contre le sol.
Un instant de distraction seulement,
Et l''oiseau dispara?t silencieusement,
Transperce le dos de l''homme,
Et le mène dans les airs en sa compagnie.
Charge à toute vitesse,
Explose Ruh contre cinq arbres et presse
Le pas pour le jeter dans les airs, là où les rayons du soleil étaient idylliques.
Du sang coule depuis le nez et les dents de l''humain,
Et une tempête de plumes l''envahi pour le priver de lendemain,
Et se referme en son sein.