Le temps de souffrir est inexistant.
Ainsi Vinakari pourfend,
De son long bras-lame
Le ventre de Ruh sans aucun état d''ame.
Mais Vinakari est maintenant immobile,
L''esprit en profite pour attraper son ennemi
Et lui met un coup de tête qui sonne le corbeau.
Il retire l''arme de sa chaire en crachant l''eau
Qui lui sert de salive
Et sa vision change comme le sirop dans l''eau éclaircie.
Là, il n''est plus question de singularité, d''ailes, de plumes.
La danse du lion avait emporté tous les détails futiles du combat.
Une tempête qui ne laisse que deux silhouettes prêtes à se livrer rage,
L''un fonce sur l''autre et la colère fume.
Les coups fusent,
Vitesse magistrale,
Impacts explosifs,
L''un et l''autre sans crier rale,
Nulle douleur ne suffit
Pour les pousser à périr.
Mais Ruh fini par se prendre une t?lée.
Vinakari fait pleuvoir les coups de lames,
Et perce son genoux d''un air affolé :
Il faut dire que la sauvagerie de son adversaire eut raison de sa fierté faite de flammes.
L''homme cligne des yeux en tombant.
Le Roi Corbeau le regarde chuter,
Fusse la défaite une tragique destinée,
La voix de Léa résonne lentement.
Un simple souffle coupé,
Celui qu''elle a eu lorsque son corps gisait.
Suffit à Ruh pour se propulser.
Au niveau de Vinakari,
Coup de coude dans la nuque,
Un véritable tir dans sa vessie,
The narrative has been illicitly obtained; should you discover it on Amazon, report the violation.Sa machoire subi un grand uppercut.
Le corbeau est envoyé sur plusieurs mètres.
Pendant sa chute, il attrape un serpent dont il va se repa?tre.
- Avec ?a, mon énergie va...
Ruh arrive telle une comète.
Pulvérise le poumon du roi de la chasse.
Il s''écoule à genoux net.
- Je ne peux pas perdre !
à cet instant, des cadavres de corbeaux sortent de terre et foncent un à un sur l''humain.
- Je suis le dernier de mon espèce, qui penses-tu faire taire ?
Il s''appuie sur son dernier bras et se lève comme un saint
Après avoir effectué moultes sacrifices physiques.
Ruh se débat contre toutes ces bêtes atypiques.
- Que connais-tu de mes sacrifices, les ai-je fais en vain ?
Vinakari dispara?t.
L''esprit de Marcheroi glisse sur le c?té,
Tandis que des corbeaux il se faisait béqueter.
Il repara?t juste sous sa gorge.
- Tu es une trop grande menace pour ma survie !
Que cette lame br?le de ta vie ses dernières écorces !
Le coup part.
Et Ruh se sépare,
De la même manière que la disparition de Vinakari.
Celui-ci cherche du regard la position de l''ennemi,
Et se rend compte que son bras qu''il avait perdu,
Avait disparu.
L''homme se trouve à présent juste derrière lui,
Avec sa lame entre ses mains.
Ce n''est que maintenant qu''il s''en rend compte, l''ancien.
Est-ce que ses derniers instants vont partir en mort subite ?
Les deux envoient le dernier coup.
Les deux lames s''entrechoquent.
Les deux ont le regard plongeant dans les passés flous,
Des deux combattants.
Vinakari voyait la détresse de Ruh,
Ruh voyait la faiblesse de cet homme,
Qui n''avait su sauver son peuple.
Et qui a d? se laisser asservir,
Pour survivre,
Pour lui seul.
La tête du corbeau est découpée de moitié.
Le sang gicle et asperge les environs.
Ruh tombe à genoux en se tenant les parties percées,
La neige tombe et fait pleuvoir sa domination.